Depuis octobre dernier, la FDC77 a décidé de développer un réseau de sentinelles qui lui remonte directement les observations d’animaux tués lors de collision, ceci afin d’avoir une réelle connaissance de la présence des différentes espèces et de leur état sanitaire.
Pourquoi remonter les collisions ? Présence, état sanitaire, accidents…
La FDC77 avait prioritairement besoin d’informations dans le cadre de la constitution des dossiers « nuisibles ». Savoir que telle ou telle espèce est présente sur une commune est un vrai avantage lors de la constitution de ces dossiers. Il est aussi possible de remonter facilement l’observation de dommages (par exemple sur des poulaillers) par le même moyen.
La possibilité dans le même temps de pouvoir constater l’état sanitaire des animaux (par exemple des renards galeux) a un intérêt indéniable, sans investissement supplémentaire.
Enfin, la carte constituée permettra de voir les zones où les collisions sont les plus nombreuses et ainsi pouvoir, dans un second temps, se poser la question d’aménagements éventuels à mettre en place.
Comment remonter ces informations : Sentinelle de Naturapass
Sentinelle est un outil qui permet de remonter des informations terrain depuis un smartphone et/ou un site internet. Il a été mis en place sur Naturapass pour que les personnes présentes sur le terrain (chasseurs, personnels des fédérations, piégeurs,…) puissent restituer leurs observations terrain à leur Fédération de chasse. Cela permet de gagner énormément de temps, de massifier la quantité d’informations et de gagner en qualité avec notamment la possibilité de mettre photos et vidéos. Quelques clics suffisent à remonter une information qui sera géolocalisée, datée et qualifiée.
Qui remonte ces informations ?
Sous la direction de Thierry Moret, le groupe « Sentinelles » était au début exclusivement composé de techniciens de la FDC. Puis petit à petit d’autres personnes sont venues étoffer ce groupe avec leurs observations. Ils ont été recrutés par connaissance, ou par des annonces mises sur le journal de la fédération et même directement sur Naturapass. Ils sont maintenant une cinquantaine et publient une vingtaine d’observations par semaine.
Une première expérience qui en appelle d’autres. Thierry Moret est actuellement en train de constituer un groupe de piégeurs afin qu’ils partagent leurs expériences et… leurs prises.