Vous le savez, la tendance est au déclassement de certains animaux des espèces nuisibles. Conséquence : leur chasse est restreinte.
Plusieurs listes coexistent
Il existe plusieurs type de listes concrétisant le classement ou non d’un animal en tant que « nuisible ». La première liste est annuelle et émane du Ministère de l’Environnement. Elle est applicable sur la France entière et comporte par exemple le ragondin, le rat musqué, le vison d’Amérique, le chien viverrin, le raton laveur et la bernache du Canada.
La deuxième liste est également annuelle mais elle est adoptée par le préfet et est donc adaptée à chaque département. On retrouve sur cette liste la fouine, la martre, le putois, la belette, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, le geai des chênes, la pie bavarde et l’étourneau sansonnet, tous susceptibles d’être classés en tant qu’espèces nuisibles en fonction des départements.
Enfin, la troisième liste est validée par arrêté ministériel sur proposition du préfet, au motif de la protection de la faune et de la flore, de la prévention de dommages agricoles et forestiers, de dégâts à la propriété ajoutés d’un intérêt de santé et de sécurité publique. Celle-ci comporte le sanglier, le lapin de garenne et le pigeon ramier.
Un manque d’informations fiables
Prenons un cas pratique : le renard a été déclassé de la liste des nuisibles en 2015 dans le département de la Savoie. Motif : pas de preuves suffisantes de dégâts. Même si le renard peut parfois être un allié précieux des agriculteurs pour les assister dans leur lutte contre le campagnol, de nombreux observateurs estiment que cette décision est une erreur. Les chasseurs locaux expliquent que l’activité du goupil n’est pas sans impact sur le territoire. En plus de son goût avéré pour certaines volailles, le renard est un vecteur important de maladies et il est essentiel de pouvoir en réguler la population aisément. Quoiqu’il en soit, le manque d’informations tangibles sur les dégâts occasionnés par cet animal ont amené les autorités à revoir son statut de nuisible. Il s’agit ici d’un cas d’école et l’on retrouve de plus en plus souvent ce genre d’anecdotes.
Naturapass, un outil de remontées d’informations dynamiques
Ce manque d’informations n’est pourtant pas rédhibitoire. En effet, parmi les observateurs avisés de la nature et des activités potentiellement nuisibles des animaux sauvages, le chasseur figure en bonne position. Celui-ci dispose bien souvent d’un smartphone dans sa poche mais il n’a pas toujours conscience des possibilités qui s’offrent à lui. Destinée aux amoureux de la nature, l’application Naturapass permet notamment de partager ses photos et informations en temps réel en les géolocalisant. Il devient alors facile de faire remonter des informations concernant les dégâts causés par les animaux à sa Fédération par exemple. De la même manière, les fonctionnalités de l’outil Naturapass ont été particulièrement appréciées lors de l’enquête nationale « Pie bavarde » visant à classer cette espèce parmi les nuisibles. La pie étant un animal particulièrement menaçant pour certaines autres espèces de la faune sauvage, il est donc important que les chasseurs puissent participer à leur régulation.
Alors pour des données plus fiables et un classement plus juste des espèces en nuisible, Naturapass constitue une solution particulièrement efficace et simple d’utilisation. Vous pouvez télécharger l’application sur l’App Store (iOs) et le Google Play Store (Android).