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Naturapass : le bilan de 2 années d’utilisation pour la FDC77

Thierry Moret, de la FDC77 témoigne de l’utilisation de l’application Naturapass par la Fédération. Il revient sur les différentes fonctions et intérêts de l’outil. Cette interview a été initialement publiée dans le Bulletin Cynégétique de Seine-et-Marne.

Dans notre bulletin n°39 de décembre 2015, nous vous présentions l’application pour smartphone Naturapass qui permet de faire remonter à votre Fédération des observations de terrain géo localisées, donc incontestables. Après deux années d’utilisation, Thierry Moret nous dresse un premier bilan de cette application en Seine et Marne.

Naturapass ?flyer Naturapass 1 198x300 Naturapass : le bilan de 2 années dutilisation pour la FDC77

Cette application gratuite pour smartphone permet de relayer rapidement une information de qualité et facilement exploitable par le service technique de la FDC77 : après avoir pris une photo, l’information est datée, géo-localisée, classée par thème, accompagnée d’un bref commentaire. Cette technologie permet d’avoir une information irréfutable et d’éviter les formulaires papier coûteux à envoyer pour le chasseur.
Les créateurs de Naturapass ont investis 1.2 million d’euros depuis 3 ans pour créer l’application smartphone et la plateforme internet. Sur 2017, Naturapass a permis de géolocaliser plus de 30 000 animaux et recenser 10 000 habitats.

Près de 300 inscrits dans les groupes animés par la FDC77

Les groupes permettent de réunir un certain nombre de personnes en fonction de thématiques ou d’organisations. Aujourd’hui, la FDC77 anime 6 groupes dans lesquels les personnes s’inscrivent suivant leurs affinités: Huttiers, Vénerie sous terre, Perdrix grise, Enquête Nationale Pie Bavarde, Piégeurs du 77 et Sentinelles.
Pour chaque groupe, la FDC77 cible les informations ainsi que les demandes de remontées de terrain.
Par exemple, pour le groupe Huttiers, il s’agira surtout d’envoyer très rapidement des infos sur des suspensions temporaires de chasse (ex : gel prolongé), des infos sanitaires sur la grippe aviaire ou le contrôle sanitaire des appelants.
Pour le groupe Sentinelle, il s’agit surtout de faire partager des observations d’espèces « cibles » telles que les mustélidés, les collisions routières avec la faune sauvage et d’autres observations naturalistes.

homme jumelles 300x201 Naturapass : le bilan de 2 années dutilisation pour la FDC77Focus sur le groupe « FDC77 / Sentinelles »

Avec près de 200 inscrits, c’est le groupe qui échange le plus d’informations, très précieuses pour la FDC77.
Depuis novembre 2015, ce groupe à permis de recenser 635 collisions avec la faune sauvage.
La véracité de l’information transmise est apportée par la photo du cadavre de l’animal que l’application date et géo localise instantanément. Irréfutable !
Parmi les espèces détectées, on compte 169 collisions avec des renards, 117 blaireaux, 62 sangliers, 59 martres, 51 chevreuils, 47 lièvres, 38 putois, 31 fouines, 28 chats, 18 écureuils, 14 hérissons et 1 cerf !
Grace à Naturapass, la martre a été détectée de manière irréfutable sur 12 communes supplémentaires pour lesquelles nous n’aurions eu aucune information sans l’existence de cette application ! Idem pour le putois, où sa présence a été détectée sur 13 communes supplémentaires.

« FDC77/Sentinelles » : pas que des écrasements…

Grace aux observateurs de ce groupe, appuyés par les membres de l’Association de Vénérie sous terre de Seine et Marne, la FDC s’est lancée depuis février 2016 dans une vaste enquête de géo localisation des terriers de blaireaux.
En effet, cette espèce se porte très bien dans notre département, contrairement à ce que voudrait nous faire croire les associations naturalistes qui contestent notre demande de pré ouverture en vénerie sous terre à partir du 15 mai.
A ce jour, grâce à Naturapass et aux groupes « Sentinelles » et « Vénerie sous terre », déjà 646 terriers ont été géo localisés, répartis sur 252 communes ; il reste encore 200 communes à inventorier d’ici à février 2018.
Cette enquête, couplée avec les collisions de blaireaux, permettra d’avoir une base de données unique en Seine-et-Marne concernant cette espèce très discrète.

L’application a également été utilisée pour recenser les nids de pie, dans le cadre de l’« Enquête Nationale Pie Bavarde » (voir notre dernier bulletin de septembre). Entre février et avril, plus de 800 publications ont été réalisées par l’ensemble des observateurs !
Au total, 935 nids ont été géolocalisés (dont 679 occupés avec certitude) et 1 000 individus non-nicheurs ont également été observés.

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