En octobre 2016, le créateur de Naturapass a accordé une interview au journal régional « Le Progrès ». Passionné de chasse et de nouvelles technologies, Patrick Burdeyron est à l’origine de Naturapass, communauté de 100 000 personnes à ce jour.
Le succès grandissant de Naturapass
Lancée en 2014, Naturapass s’impose déjà comme un réseau social à part entière et détient des dizaines de milliers d’inscrits. Ses membres sont des amoureux de la nature, notamment des chasseurs qui ont trouvé ici un outil qui n’existait pas. « C’est un réseau social à forte connotation cartographique » ajoute Patrick Burdeyron, né dans le Jura et dont le siège de sa société se trouve à Charnoz-sur-Ain.
Monsieur Burdeyron explique son application en disant qu’elle permet de partager des informations en les géolocalisant comme par exemple, des postes de chasse, des limites de territoire, des passages de gibiers, des équipements,… Mais elle permet aussi de suivre une traque en temps réel, de gérer ses invitations à la chasse, de créer des groupes de passionnés, etc.
Plus d’1 million d’euros de levée de fonds
Il restait tout de même le problème de l’absence de couverture réseau dans les zones qu’occupent les chasseurs. Mais le fondateur de Naturapass et son équipe de développeurs ont travaillé sur ce point et depuis quelques temps vous pouvez consulter et ajouter de nouvelles publications sans réseau. A terme, une solution de partage de réseau devrait être mise en place.
Cette application est complètement gratuite pour les chasseurs grâce à un solide réseau de partenaires constitué de différentes marques incontournables dans le monde de la chasse.
« Il y a une désaffection des jeunes depuis des années », souligne le créateur de Naturapass, lui-même mordu de chasse. « Or là, on s’adresse aussi à ceux qui recherchent une chasse éthique et moderne et aux jeunes urbains qui passent moins de temps que les anciens sur le terrain, mais qui pourront quand même avoir accès à l’information. Mais globalement, on constate que toutes les générations s’y sont mises, parce que l’application est facile à utiliser. »
Son idée a déjà séduit les banques, avec des levées de fonds qui ont permis de réunir plus d’1 000 000€, destinés à développer une équipe déjà forte d’une dizaine de personnes.
Un concept qui se développe de jour en jour
Si Naturapass s’adresse d’abord aux particuliers, les fédérations de chasse ont également rapidement perçu l’intérêt qu’elles pourraient en tirer. « Elles utilisent l’application pour faire remonter l’information du terrain. Mais on s’est aperçu que le concept pouvait être étendu bien au-delà de la chasse et qu’il était presque sans limites. » Des entreprises de travaux publics l’utilisent pour le suivi des chantiers en temps réel, la région Auvergne-Rhône-Alpes pour recenser les collisions routières avec le gibier et la région de l’Ile de France pour la géolocalisation des déchetteries et des décharges sauvages. « On a même mis en place un jeu de cache-cache pour un séminaire d’Opinel. »
L’application est téléchargeable sur l’App Store pour les smartphones Apple et sur le Play Store pour les smartphones Android (LG, Samsung, HTC, Wiko, Huawei, Sony, Asus, etc.).
L’interview du Progrès est à lire ici.
